Chemin des écoliers
23.06.-17.10.2004
interventions sous forme d'installations réalisées dans le cadre de ,
Parcours de 2 km jalonné par 5 installations conçues dans le cadre des commémoration
de la création du canton du Jura: Jura 25 / 30
1. Le bus scolaire
Le point de départ du cheminement est un bus prévu pour le transport des écoliers, comme l’indiquent les pictogrammes peints sur la carrosserie de l’engin. Une vingtaine de dessins, réalisés par les enfants de l’école du village et représentant des loups rouges, sont suspendus à l’intérieur du véhicule. Cette meute tournoie, au-dessus de petites chaises roses sagement ordonnées. La légèreté avec laquelle les "mobiles" tournent sur eux-mêmes évoque davantage des poissons dans un aquarium,que des prédateurs à l’affût de leurs proies.
Ce véhicule rappelle le transport scolaire, plus exactement la course d’école, le dépaysement, en d’autres termes «l’invitation au voyage».Au delà de l'apparente candeur, l'installation renvoie directement à la problèmatique des transports d'enfants dûs aux fermetures de classes d'écoles.
Le visiteurs s'éloigne du bus et, à découvert, se dirige vers la forêt.
Il rejoint d’abord un chemin forestier surplombé par les rochers, puis emprunte un sentier entretenu par le gibier et pénètre alors dans le monde enchanteur de la forêt.
2.L’école buissonnière
Il rejoint d’abord un chemin forestier surplombé par les rochers, puis emprunte un sentier entretenu par le gibier et pénètre alors dans le monde enchanteur de la forêt.
2.L’école buissonnière
Le visiteur découvre ensuite, légèrement en contrebas, une clairière dans laquelle des pupitres d’écoliers sont dispersés parmi les arbres. De petites chaises roses complètent cette installation.
3.Le loup
Le sentier mène à un point de vue appelé "Rocher de Césai". Le Doubs sinue au fond de la vallée. C’est là que le visiteur découvre à 100 mètres, sur le flanc opposé au rocher, en direction du village, la silhouette rouge d’un loup, comme si le promeneur se trouvait soudain plongé dans un conte fantastique. Un peu plus à l’est, derrière les arbres, on distingue à nouveau le bus.
4.Les bouées (Isomètre :959,4 m)
Le visiteur contourne le rocher; le sentier devient plus escarpé sur une cinquantaine de mètres jusqu à l’arête du rocher. Ce sont cette fois des objets bien singuliers qui surprennent le promeneur, à savoir quatre bouées de sauvetage suspendues à environ quatre mètres du sol. Elles forment un plan horizontal qui indique l’altitude de 959,4 m, une altitude identique à celle à laquelle se trouve le bus. Ces bouées sont également une allusion à l’époque où le site était immergé et à la présence de fossiles. Au fil de l’ascension, le visiteur finira par surplomber les quatre objets qu’il avait d’abord vus d’en bas.
L’arrivée sur la crête lui permet de voir, en face, le village avec à nouveau la perspective sur le bus .Un tronçon d’une trentaine de mètres mène à un environnement tout autre ; il s’agit du versant sud du rocher : il est ensoleillé, battu par le vent et on y trouve des pins.
5.L’abri
Le visiteur arrive enfin à un abri-sous-roche, endroit protégé et réceptacle d’un "rocher d’affichage", confrontation d’une roche sans âge et de traces d’une activité éphémère. Les couches innombrables d’affiches, de papiers collés à même la pierre, sont une sorte de parure fragile, revêtue le temps d’une manifestation.
Le visiteur pourra ensuite facilement accéder au chemin forestier, distant d’une cinquantaine de mètres, et, de là , rejoindre son point de départ.